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MessageSujet: William Rookwood Grand Inquisiteur de Paris/Résistant ~ Paris William Rookwood Grand Inquisiteur de Paris/Résistant ~ Paris  EmptyVen 30 Déc - 0:52
Admin
William Rookwood
ft. Jared Leto

Âge : 34 ans
Statut sanguin : Sang Pur
Situation conjugale : veuf, en couple désormais avec Angélique Daubigney && père d'une fille de 15 ans : Mia
Métier/études : Grand Inquisiteur Parisien
Entité abritée : aucune
Pouvoir(s) : aucun je suis exorcisé
Arme(s) : au choix
Aptitude(s) spéciale(s) : hacker pro, voleur, polyglotte & co...
Signes distinctifs : tatouage, cicatrice, yeux vairons & co...
Caractère

Obstiné ~ Soldat avant tout... enfin c'est ce dont je tente encore de me persuader ~ Froid && peu démonstratif ~ Sanguin ~ Bagarreur ~ Susceptible~ Protecteur ~ Honnête ~ Juste ~ Lucide quand je ne me montre pas Idéaliste et à mes heures un brin utopiste ~ Moqueur ~Parfois méprisant à ce qu'il paraît ~ Loyal ~ Torturé par les fantômes de ceux que j'ai sacrifiés à la cause qui est mienne ~Malgré tout je demeure croyant en un Dieu qu'il m'arrive en effet de prier ~

La Guerre & Moi

Je ne pense sincèrement pas qu'il existe aujourd'hui une seule personne au monde qui puisse dire, sans mentir, qu'elle n'est pas affectée par la guerre. Nous sommes tous ces enfants qu'elle prend, chaque jour et d'une manière ou d'une autre, si bien soin de torturer. Et si je reconnais devoir commettre plus d'une horreur, pour ne pas dire de crimes, au nom de ce combat que j'ai fait mien je vous assure que je n'en suis ni heureux ni fier. Voilà ce que fait la guerre : elle tue. Soit d'une balle, d'un sortilège ou sur ces places de grève où j'envoie bien trop d'innocents … Soit, de la plus perfide et sournoise des manières en assombrissant votre âme et en endurcissant votre cœur. Mais, si je demeure convaincu que de meilleurs lendemains sont possibles et que, un jour, le monde retrouvera la paix je suis aussi suffisamment lucide pour comprendre que ma génération se sera sacrifiée à ce combat. Je ne me bats pas pour moi mais pour la génération de ma fille. Que mon présent soit sacrifié pour que son futur, à elle, soit serein.


Mon Histoire


Avant même que la guerre n'éclate de manière officielle, ma famille en portait déjà les stigmates. Ma grand-mère, Themis Devereaux, était l'une de ces damnées qui, en 2001, contribua à faire chuter le monde dans le plus pur des Chaos. Et, si elle survécut, ce ne fut que pour mieux donner naissance, à New York, à cet enfant qu'elle eut de Loriel Rookwood, mon père Thalyesin. Ce sorcier au sang bien trop pur et d'ors et déjà condamné qui ne connut jamais la liberté. A sa naissance il fut ôté arraché à sa mère et élevé dans le sein de cet Ordre balbutiant qui fit de lui l'un de ses tous premiers esclaves. L'un de ses tous premiers cobayes aussi. Une vie de privations, d'humiliations et de supplices qui firent de lui ce pantin décérébré aux mains des pires des marionnettistes. Une union qu'il ne choisit pas, contracta parce qu'on le lui ordonnait et cette femme, elle aussi esclave qui lui donna un fils : moi. Je n'avais pas même encore poussé mon premier cri que, déjà, mon destin semblait tout tracé. Je grandirais dans les geôles de l'Ordre et, tout comme mon père avant moi, je finirais par être leur jouet. Sauf que, contrairement à ce père pour lequel je n'eus jamais que le plus grand des mépris, je refusais de laisser qui que ce soit décider de ce que serait ma vie ! Et quels que soient ces plans que l'on aurait pour moi, je les déjouerais. Mon père avait renoncé sans même se battre ? Je ne ferai pas la même erreur. Et si je courberais l'échine ce ne serait jamais qu'apparences.

Une enfance passée en compagnie de ces autres enfants eux aussi nés esclaves et entre les murs de cette Ruche où l'on nous parquait pour mieux nous observer, nous jauger et nous départager. Toutes les conditions étaient remplies pour nous monter les uns contre les autres, nous pousser à faire de nous ces bêtes sauvages qui, à défaut de pouvoir laisser leur frustration et leur haine se retourner contre leurs geôliers, se battaient entre eux. Les plus faibles périssaient. Les plus forts, comme moi, étaient alors emmenés et conditionnés. Des mois, des années pendant lesquelles on nous frappait, nous affamait pour mieux nous briser. Puis, lorsque cela était fait, commençait alors la période de reconstruction, de modélisation où nos bourreaux s'échinaient à faire de nous de la chair à canon, de négligeables et si aisément sacrifiables pièces sur l'échiquier grandissant de l'Ordre. Je connus toutes ces horreurs et j'y survécus. Et, contrairement à ce que je laissais croire, jamais je n'embrassais ni même ne crus à toutes ces conneries d'idéologies racistes que l'on tenta si bien de me fourrer dans le crâne ! Je suis un sorcier, et j'en suis fier ! Je suis le descendant d'une Elue et, ça aussi, j'en suis fier ! Et peu importe ce que je me dois, chaque jour, de faire pour maintenir les apparences, je n'y prends pas la moindre plaisir. Mais la fin, plus encore la mienne, justifie les moyens. Même si, je ne peux le nier, le prix à payer est vraiment des plus élevés.

Je crois que je connus absolument tous les stades de l'esclavage. Je servis de valet de pied, d'homme de ménage, de défouloir et même de jouet sexuel pour des matrones frustrées et pas aussi pieuses qu'elles entendaient le faire croire. Je fus battu, humilié et vendu à plusieurs reprises. Un temps je fus même employé comme une sorte de gladiateur moderne qu'on envoyait dans l'arène affronter ces cadets qui ambitionnaient de devenir un jour exorcistes. Et ce fut ma combativité sans failles, mon instinct de survie et ma si parfaite et apparente soumission qui me valut d'être remarqué parmi le troupeau. Le Grand Maître de Paris, Grégoire Daubigney, me racheta à mon propriétaire d'alors et me prit sous son aile presque bienveillante. S'il ne m'affranchit pas il m'accorda néanmoins une relative liberté en faisant de moi un milicien. Puis, devant mes résultats, cet homme me fit gravir, un à un, les échelons de la hiérarchie de l'Ordre. Voilà comment, après des années d'esclavage, je finis par intégrer – infiltrer plutôt – la si bonne société de l'Ordre. Et, aujourd'hui, malgré mes origines plus personne n'oserait remettre en question mon allégeance ni mes compétences.

Dans cette tâche que mon protecteur me confia en janvier 2100, je suis le meilleur... et le plus parfait des hypocrites aussi. Ma  tâche ? Je suis le Grand Inquisiteur de la ville des Lumières : Paris. C'est à moi que, chaque jour, il appartient de juger ces sorciers, parfois même ces moldus, que l'on traîne devant moi après leur petit séjour à la Ruche. Les gens que je vois sont brisés, déjà plus morts que vifs et l'on attend de moi non pas que j'établisse leur culpabilité mais que je leur assène la plus impitoyable, et évidemment si souvent mortelle, des sentences. Et, quand bien même cela me dégoûte et me répugne au point de me filer les pires des nausées, je le fais. Parce que, encore une fois, la fin justifie les moyens. Et que, pour sauver et libérer tout un peuple, il faut parfois consentir à sacrifier des centaines d'individus. Oui, chaque jour j'envoie des innocents au bûcher ou à la croix et si je parviens parfois à en épargner quelques uns le poids de toutes ces morts injustes pèsera à jamais sur ma conscience et, sur mes mains, c'est leur sang que je sens à chaque instant venir me hanter. Et, quand je vois tout le mépris, pour ne pas dire la haine, luire au fond des prunelles de ma fille je ne peux m'empêcher de douter du bien fondé de mes intentions. L'équilibre entre l'homme et l'Inquisiteur m'étant, chaque jour, un peu plus difficile à maintenir.Et sans elle, sans Angélique, je sais que je n'y parviendrais pas.

La guerre, que j'aimerais tant voir finir une bonne fois pour toutes, vient de retrouver un nouveau souffle. En septembre 2101 les Entités ont délaissé leur refuge mystérieux pour mieux s'en revenir à  leurs nouveaux hôtes. Entraînant une réaction en chaîne dont la première étape eut lieu en janvier de l'année suivante. Ce mois où les Grands Maîtres en place se virent si violemment évincés du pouvoir par des protégés aux dents bien trop longues et bien trop acérées. Nathaniel O'Connely règne désormais sur Paris tandis que sa compagne en fait de même à Londres et que ce dément pervers de Neil entend faire de Rome son nouveau royaume. Ce trio infernal révolutionne l'Ordre, prônant une paix que je les sais pourtant mépriser. Ils promettent la fermeté pour leurs opposants, la clémence et l'amnistie pour les repentis sincères. Ils font espérer ces foules que leurs discours hypocrites enchantent autant qu'endorment. Ces trois ambitieux ascendant mégalomanes sont les plus dangereux dictateurs que la Terre ait jamais connus et je ne peux que trembler de voir où leurs projets sur les Entités pourraient bien les mener. Ils sont mes ennemis jurés. Ceux qui me poussent, chaque jour un peu plus, à prendre les plus grands des risques pour mieux les faire tomber. J'y perdrais peut-être tout, jusqu'à ma vie d'ailleurs. Mais je le répète une dernière fois : la fin justifie toujours les moyens.

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MessageSujet: Re: William Rookwood Grand Inquisiteur de Paris/Résistant ~ Paris William Rookwood Grand Inquisiteur de Paris/Résistant ~ Paris  EmptyVen 30 Déc - 0:53
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Mia Rookwood




Peut-être était-ce avoir la folie d'aimer au point d'avoir un enfant qui fut ma seule, mais si terrible, erreur. Mia est mon plus cher trésor mais elle est, aussi et surtout, ma plus grande faiblesse. Celle que je protège en lui mentant, en l'élevant en parfait petit soldat de l'Ordre. Mais les chiens ne font pas des chats et je sens déjà bouillir en elle la plus furieuse des envies d'en découdre avec un Ordre qu'elle n'a de cesse de remettre en cause, de critiquer bien trop ouvertement. Tant et si bien que, si cela continue, il me faudra me résoudre à prendre cette décision que je n'ai que trop retardée la concernant. Mia ne peut pas rester auprès de moi ! Elle ne peut demeurer entre les enceintes d'une machine qui finira par la broyer. Et c'est pour cela que' j'envisage très sérieusement de l'envoyer rejoindre cette Résistance française dont elle ne cesse de louer les mérites... pour, l'instant suivant, mieux m'accabler moi qui suis non seulement le plus indigne des pères mais des sorciers à ses yeux. Je la comprends. A son âge je pensais la même chose de mon père. Mais, lui, méritait mes foudres ! Mia me juge et me condamne sans même me connaître, chercher à me comprendre. Elle me reproche la mort de cette mère qui, elle aussi, n'avait pas su me faire confiance et s'était si  bien insurgée qu'elle avait fini raflée et brûlée. J'avais tenté de la sauver, vraiment, mais j'avais échoué. Mia ne me pardonna jamais. J'espère qu'un jour ma fille découvrira la vérité sur moi et que, enfin, elle et moi pourrons nous trouver plus encore que nous retrouver. Mais, en attendant, Mia doit partir. Et, sans doutes, me détester plus encore...  





Angélique Daubigney




Quand, comme moi, l'on décide de combattre il est des erreurs à ne jamais commettre. La première et la plus évidente de toutes étant de ne jamais laisser de bien trop doux sentiments, toujours dictés par le plus insolent des cœurs, vous submerger. Aimer, c'est déjà perdre ! Car, aimer, c'est donner à l'adversaire la plus parfaite des armes pour vous blesser et, même, vous tuer. Je m'étais toujours moqué et méfié de cet amour auquel je m'étais déjà laissé aller une fois, il y avait bien longtemps et qui s'il m'avait donné la plus grande des joies en me donnant Mia m'avait aussi fait crever de chagrin quand sa mère, Hannah, m'avait été arrachée. L'amour, j'avais donné ! Et, non, jamais je ne pensais pouvoir me retrouver de nouveau prisonnier de son bien trop tendre joug. Mais il y a Angélique... Celle que je vis presque grandir vu qu'elle était la si précieuse enfant de ce Grand Maître qui avait eu l'inconsciente bonté de me sauver de l'esclavage. Elle est cette enfant si douce et si tendre que je crevais de voir s'endurcir à cette éducation et cet entraînement de cadet qu'on lui fit endurer depuis sa plus jeune enfance. Angélique n'était pas née pour devenir cette machine de guerre haineuse et fielleuse qu'elle est pourtant aujourd'hui devenue. Chaque jour je tremble de la voir partir à la tête de ces escadrons de la mort dont elle a la charge et dont elle a fait la si sombre réputation. Chaque jour je hurle, plus encore, de la voir verser dans une folie meurtrière qui ne devrait pas être sienne ! Parce que cette femme que je devrais haïr mais que je me surprends, depuis plus de trois ans maintenant, à aimer passionnément. Et qui, comble de malheur, me le rend presque trop bien. Amis, amants et confidents... des projets qu'elle commence déjà à faire pour nous deux et où un enfant serait le bienvenu... Des projets auxquels je rêverais de pouvoir adhérer plus que par ces mensonges que je suis obligé de lui servir. Parce que, si Angélique découvrait ce que je suis vraiment, m'aimerait-elle encore ? J'en doute.  A moins que, comme aime à me le rappeler Lucy avec sa franchise parfois trop bien teintée de cruauté, elle ne m'aime vraiment. Si c'est le cas alors nous finirons par trouver un moyen de nous aimer en dépit de la guerre. Vraiment ? L'amour au-delà de la haine ? Si seulement... et quand bien même je serais prêt à tout pour donner raison à ma sœur de cœur je pressens déjà qu'Angélique ne se laissera pas aussi aisément convaincre, elle.  



Nathaniel O'connelly




Beaucoup de gens commettent l'erreur, souvent fatale, de ne voir en Nathaniel qu'une brute aussi épaisse que taiseuse bien plus prompte à cirer les pompes de Neil qu'à réfléchir par lui-même. Mais c'est mal connaître le bonhomme ! Nathaniel est, par bien des côtés, bien plus mesuré et malin que ne le sera jamais Neil ! Et s'il préfère demeurer en retrait c'est plus par tactique que par manque de volonté ou d'audace ! Je le sais, Nathaniel est un ambitieux aux dents aussi acérées que longues et qui serait prêt à déchiqueter jusqu'à sa mère si cela lui permettait d'obtenir ce qu'il désire. Et, pour le voir au quotidien diriger ses hommes je sais à quel point Nathaniel peut-être aussi fou que dangereux ! Lui qui fut le premier et le plus sadique de ces bourreaux qui m'exorcisèrent et me conditionnèrent. Lui qui doute, aujourd'hui plus que jamais, de ma loyauté. Lui qui ne cesse de me tester, de mettre mes nerfs à rude épreuve tant il menace à mots voilés aussi bien ma fille que ma compagne. Lui qui n'attend que ce moment où je fauterais pour mieux me crucifier … dans tous les sens du terme. Mais que Nathaniel se méfie car, au jeu des fourbes, je pourrais bien me montrer aussi doué que lui ! Je sais qu'Astrid et lui sont non seulement bien plus unis qu'ils ne le prétendent encore... après tout ils sont bien mariés, non ? Et cet enfant qu'ils cachent aux yeux du monde, ce fils né de leurs folies combinées, je connais non seulement son existence mais sais même où il se trouve. Et bien que l'idée de me servir d'un enfant me répugne si Nathaniel me cherche alors je n'hésiterais pas une seule seconde !





Roméo Rookwood




De toute la pléiade de cousins que je me suis découvert posséder Roméo est sans doutes, et aussi paradoxal que cela puisse encore aujourd'hui me paraître, celui avec qui je me sens le plus d'atomes crochus... et celui avec lequel je me suis le plus souvent et violemment battu. Parce qu'il refusait de croire à ma sincérité moi qui, chaque jour, œuvre trop bien pour l'Ordre. Parce qu'il m'en voulait d'avoir, un temps, joué les si vilains dealers pour Lucy. Et pour sans doutes encore tout un tas d'excellentes raisons que je serais bien en mal de lui reprocher. Mais pourtant, aujourd'hui et bien que nous en venions encore parfois aux poings, Roméo est ce qui, dans ma vie, s'apparente le plus à un ami. Plus encore qu'Adrien d'ailleurs. Peut-être parce que, avec le romain, nos tempéraments se ressemblent bien plus. Et parce que, l'un comme l'autre, avons la si mauvaise idée de nous amouracher de deux petites princesses de l'Ordre. Et, disons les choses clairement, nous préférons en baver que de renoncer à elles ! Et pourtant, Dieu et plus encore le Diable savent que nous en bavons... voir même que nous en chions bien pour ces femmes ! J'ai promis à Roméo de veiller autant que je le pouvais sur sa femme et de tout faire pour l'aider à enfin la récupérer. Et, de mon côté, je tente de le persuader de ne pas condamner Angélique trop vite. Plus facile à dire qu'à faire ? Je m'en doute bien mais, entre amis, ça devrait pouvoir le faire non ?




Adrien de Habsbourg




La première fois où nous nous rencontrâmes lui et moi, ce fut pour nous affronter de la plus âpre des manières. Adrien venait tout juste de prendre la tête du réseau français jusque là dirigé par sa mère Gaïa et, moi, je venais tout juste d'être nommé à la tête de mon escadron de miliciens. L'affrontement était donc inévitable. Et, cette fois-là, il eut le dessus m'infligeant des blessures dont je garde aujourd'hui encore quelques cicatrices. Pourtant, ce cousin éloigné et moi partageons bien plus qu'il n'y paraît. Tous les deux exécrons si bien cette guerre dans laquelle nous nous sommes jetés à corps perdus, que nous sommes prêts aux pires des folies pour la voir prendre fin et libérer les nôtres. Et si les apparences que j'avais crées faisaient de nous des ennemis jurés je finis, à force d'obstination et grâce à l'entremise de Lucy, par gagner la confiance d'Adrien. Et lorsqu'il décida d'infiltrer l'Ordre en se faisant rafler et exorciser je fus le premier à lui faciliter la tâche. Depuis les deux comédiens que nous sommes luttons de l'intérieur chacun à notre façon. Lorsque je le peux j'use de ma position pour renseigner Adrien sur les futures opérations secrètes planifiées par Nathaniel et ses hommes. Et, si je le peux, j'aide ceux de ses hommes à s'être faits rafler à échapper au bûcher en s'enfuyant. En échange je ne lui demandais rien d'autre que de me faire confiance mais, aujourd'hui que les femmes de ma vie semblent en danger, je vais avoir besoin d'Adrien pour les mettre à l'abri. De mon côté, si les choses tournent comme je l'espère, alors il se pourrait que j'aide Adrien à retrouver sa femme Gaëlle, cette esclave que j'espère bien pouvoir racheter à Neil. N'y a-t-il pas une cinglante ironie à nous voir tous les deux, nous de si chevronnés et implacables combattants, devenir si faibles dès lors que nos cœurs se mettaient à trop bien tambouriner en nous ? Peut-être. Ou peut-être est-ce justement cela qui nous retient de, totalement, devenir à l'image de ces monstres que nous combattons.  




Lucy Black




Elle et moi partageons un peu de ce sang de damnée que notre grand-mère, Thémis, légua à nos pères. Pourtant, jamais Lucy et moi n'avions jamais entendu parler l'un de l'autre avant que l'Ordre ne m'envoie à sa recherche. Elle qui possédait en elle les subsides d'une Entité que l'Ordre entendait bien s'approprier... Nathaniel et son épouse Astrid plus encore. Et je ne peux cacher que la rencontrer, cette adolescente rebelle de quatorze ans alors, complètement paumée et en train de sombrer, cela me fit aussi mal que me rendit ivre de rage. Lucy avait besoin d'attention, d'affection et de quelqu'un pour lui montrer la voie. J'aurais aimé pouvoir, dès le début, être celui là mais ma mission m'en empêcha et, oui, je devins pour elle le pire des amis. Je lui amenais cette drogue et cet alcool dont elle était si friande à l'époque, l'aidais à toujours mieux se perdre, conscient que cela n'en faciliterait que plus encore sa livraison à un Ordre si impatient de la rencontrer. Mais, et là aussi j'en fus soulagé, Adrien entra dans la vie – et même le coeur- de Lucy et il l'arracha à ma si mauvaise influence pour mieux lui donner la meilleure des raisons de vivre en l'intégrant à son réseau de résistants. Là, au moins, Lucy pourrait se construire... Du moins était-ce ce que j'espérais pour celle que j'aime sincèrement et comme une sœur. Et qui me l'a toujours bien rendu même quand elle découvrit qui j'étais réellement et à quel jeu de traître j'avais été contraint de me livrer avec elle. Evidemment, Lucy ne se gêna pas pour me le hurler à la figure et me le faire sentir de ses poings et de sa baguette. Mais, au final, elle finit par me pardonner et oui, nous sommes depuis devenus plus proches encore.Au point que ce fut elle qui décida de me présenter Adrien et de faire de nous des alliés de premier choix. Lucy ? C'est une femme enfant dont la force n'a d'égale que la si grande fragilité. Une petite sœur de cœur sur laquelle je veille toujours et pour laquelle je ne cesse de m'inquiéter. Parce que Lucy est, comme notre grand-mère, bien trop passionnée et entière. Parce que, je le sais, elle est devenue une Elue et qu'elle ne parvient pas le moins du monde à se faire à sa nouvelle condition. Lucy menace encore de se perdre et, moi, je jure de l'aider à se reprendre.  





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